Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
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Le regard de Debout les Jeunes sur la candidature de Jean-Pierre Chevènement

16/11/2011 11:28

Le regard de Debout les Jeunes sur la candidature de Jean-Pierre Chevènement


Jean-Pierre Chevènement, personnalité estimée à Debout la République qui compte en son sein nombre d’anciens responsables Chevènementistes, a récemment annoncé se porter candidat pour 2012 afin de peser sur la gauche et faire bouger les lignes. Une démarche qui laisse songeur le Délégué National de Debout les Jeunes, Patrick Chambers, qui considère cette candidature comme une "erreur" de la part de l’ancien ministre et actuel sénateur français.

Candidature à l’élection présidentielle : la nouvelle erreur de Jean-Pierre Chevènement

Ainsi, Jean-Pierre Chevènement se lance dans la campagne présidentielle. Ne vous méprenez pas : c’est un homme de qualité, intelligent, cultivé, patriote, pour lequel j’ai le plus grand respect puisque je l’ai soutenu dans le passé.

Son dernier livre "La France est-elle finie ?" est d’ailleurs un ouvrage que je recommande à tous vivement. Et pourtant, je ne peux que regretter sa candidature, qui fait de facto un tort à la France, ce pays qu’il aime sincèrement. "L’enfer est pavé de bonnes intentions" dit-on… A n’en pas douter, la candidature de Jean-Pierre chevènement est pavée d’une erreur rédhibitoire.

Pourquoi cette candidature est-elle une erreur ? Et bien tout simplement parce que le projet que défend Chevènement est déjà porté politiquement et médiatiquement par un autre candidat qui commence à grandir : Nicolas Dupont-Aignan. Peut-être existe-t-il entre ces deux hommes quelques points de divergences sur l’accessoire, mais ne nous y trompons pas : la relocalisation de nos industries, la lutte contre la concurrence déloyale par la mise en place d’un protectionnisme européen sélectif, le refus d’un euro trop cher, le retour d’une Ecole Républicaine garantissant l’égalité des chances, la sauvegarde de nos services publics, la justice sociale, le maintien de nos capacités de Défense Nationale… toutes ces belles idées, mises en pièces par les politiques menées par la gauche et la droite libérales-mondialistes depuis des décennies, sont déjà défendues avec force et courage par Nicolas Dupont-Aignan.

Par définition, une deuxième candidature – qui plus est plus marquée politiquement car bienveillante à l’égard du PS – avec un projet si proche de celui du président de Debout la République ne pourra que diviser le camp des patriotes, alors que tout l’héritage du gaullisme nous apprend qu’il n’est de salut que dans l’union et le rassemblement de tous les français.

La candidature de Jean-Pierre Chevènement affaiblit donc les idées auxquels il croit pourtant sincèrement.

En outre, il évident que ce rassemblement dont la France a tant besoin ne peut se faire que derrière Nicolas Dupont-Aignan. Je vois au moins une raison fondamentale à cela : il s’agit de l’indépendance !

L’indépendance notamment vis-à-vis des forces de régression que sont l’UMP et le PS. Nicolas Dupont-Aignan et son mouvement Debout la République se sont dégagés dès 2007 de toutes les tutelles des partis qui ne défendent plus l’intérêt général. Ne comptez pas sur lui pour lancer en 2012 des appels à un vote qui serait contraire aux idéaux que nous défendons ! Or, M. Chevènement lui, régulièrement ministre de gouvernements "socialistes" depuis 1981, semble croire depuis plus de trois décennies qu’il est utile de se mettre systématiquement à la remorque du PS, avec comme alibi celui de le faire changer "de l’intérieur".

En pratique, M. Chevènement a toujours soutenu en dernier ressort les "socialistes" – y compris contre le camp patriotique - et il appelle encore aujourd’hui à faire gagner "la gauche". En fait, Jean-Pierre Chevènement est dépassé par la recomposition politique qui s’ouvre, et il semble toujours prisonnier d’un schéma gauche/droite obsolète à l’heure de la mondialisation : avec pour preuve la campagne du référendum sur le Traité Constitutionnel Européen, le vote des plans successifs d’aide financière aux banques (et non pas à la Grèce) de ces derniers mois, ou le consensus UMP/PS sur la "rigueur" prétendument "nécessaire". Tout le monde sait que M. Chevènement appellera à voter pour le candidat PS au second tour de l’élection présidentielle. Et tout le monde sait qu’un président issu du Parti Socialiste arrivant au pouvoir trahira instantanément tout ce en quoi M. Chevènement croit au profit de la mondialisation et de l’Europe fédérale que défend François Hollande. Voilà le paradoxe de cette candidature. Voilà son inutilité.

En résumé, M. Chevènement totalise plus de trente années de vie politique marquées par des prises de position très justes, des analyses pertinentes… mais avec peu de résultat. Trente années d’échec, de la part d’un homme pour qui j’ai le plus grand respect. Mais qui se révèle malheureusement un mauvais stratège politique.

Patrick Chambers,

Délégué national Debout les Jeunes

Photo : http://2emedu-hautrhin.over-blog.com/article-presidentielle-2012-les-sondages-les-news-et-revue-presse-actus-d-aout-a-mai-2010-61351111.html

http://www.debout-la-republique.fr/Le-regard-de-Debout-les-Jeunes-sur.html






Le G20, l’illusion française et les ambitions nationales

09/11/2011 18:40

Le G20, l’illusion française et les ambitions nationales


julien_landfriedUne tribune de Julien Landfried (photo), membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, répondant à la question « Que faut-il attendre du sommet du G20 ? » du panel LeMonde.fr, jeudi 3 novembre 2011. Depuis la crise de 2008, les sommets du G20 se suivent et se ressemblent. Derrière les apparences trompeuses d’un certain multilatéralisme et les exhortations à réguler le capitalisme financier, des ambitions et des réalités nationales s’affrontent. Le G20 de Cannes n’y échappera pas davantage que les précédents.

 

L’euro, d’abord. La solution de la monétisation de la dette publique des pays les plus fragiles, et bientôt du cœur de la zone euro, apparaît comme la seule possible pour éviter, à court terme, l’explosion de la monnaie unique. Les rodomontades qui ont suivi le sommet européen du 26 octobre ne sont déjà qu’un souvenir. La solution des « eurobonds », présentée comme une innovation, est elle aussi caduque. Les statuts de la Banque centrale européenne devraient inclure la croissance et l’emploi, autoriser les politiques de « quantitative easing » (c’est-à-dire faire fonctionner la planche à billets) et tenir un objectif de taux de change compétitif. La France doit profiter de l’ébranlement de la zone euro pour faire avancer cette solution ; les Allemands ont intérêt à l’accepter pour préserver leur excédent commercial qui se réalise à 60% sur la zone. La poursuite du statu quo signifierait pour la France : accélération de la désindustrialisation, déficit public accru, politique commerciale agressive de la Chine sous couvert de « soutien » financier. A moyen terme, il faut d’ores et déjà plancher sur un plan B de passage concerté de la monnaie unique à une monnaie commune en cas de « nein » allemand. Ce SME renforcé préserverait le principe d’une coordination monétaire en Europe.

La Chine, ensuite. Pékin fait la sourde oreille aux demandes de réévaluation du yuan, qui pose un problème de compétitivité insurmontable aux Etats-Unis et à l’Europe. Plus de 20% des exportations chinoises sont absorbées par l’Europe. Une occasion pour celle-ci de demander un rééquilibrage des « termes de l’échange » ? En vérité, la Chine, entrée sans contrepartie à l’OMC en 2001, peut contempler le chemin parcouru avec satisfaction. En octobre 2011, elle a mis un pied dans la « forteresse » euro qui devait protéger les Européens et faire de l’Europe un acteur géostratégique de premier plan. La Chine a les cartes en main et ne se préoccupe guère des règles que les Occidentaux font semblant de lui demander de respecter. Elle peut s’appuyer pour cela sur une alliance objective avec l’Allemagne, dont la politique mercantiliste conduit à des déséquilibres continentaux majeurs. Se rappelle-t-on du temps où les Chinois étaient regardés avec condescendance (« A nous les industries de l’intelligence, à eux les industries à faible valeur ajoutée ») ? C’était il y a à peine dix ans…

Les déséquilibres commerciaux, à l’origine de la crise. Les excédents commerciaux démesurés de la Chine et de l’Allemagne sont la traduction de leur compétitivité industrielle, mais aussi de la pression qu’ils exercent sur leur demande intérieure et de leur stratégie préparant le choc à venir du vieillissement de leur population. Le rééquilibrage du monde passe par une relance de la consommation intérieure de ces deux pays. Y sont-ils prêts ? Sinon, la sortie de l’euro et des politiques de protections commerciales contre la Chine seront les seules politiques raisonnables pour rééquilibrer les « termes de l’échange ». Aucun pays ne peut assister impuissant à la destruction de son appareil productif. Du moins si ses « élites » sont davantage attachées aux intérêts de sa population qu’à ceux des multinationales et de la nouvelle oligarchie mondiale.

La finance, enfin. Tout se passe comme s’il était impensable de neutraliser la prédation du système financier sur l’économie. Le président Obama a déçu ses partisans les plus sincères aux Etats-Unis par ses concessions aux lobbies financiers. Les institutions financières mènent le bal et tiennent la plume, pour l’essentiel, des plans de sauvetage bancaires déjà réalisés et de ceux à venir. Elles ont non seulement échappé au coût de la crise, mais elles ont aussi pris l’ascendant sur les Etats grâce à la crise des dettes publiques, qui trouve pourtant son origine dans celle des dettes privées. Rien ne sera possible tant qu’un démantèlement du « complexe financier » ne sera pas engagé. Gageons qu’un gouvernement qui trouverait les ressources morales de s’opposer à la finance retrouverait non seulement sa dignité mais aussi l’estime des peuples.

Et la France dans tout cela ? Elle tient souvent des discours justes. Mais elle semble inconsciente des rapports de force réels qui sont à l’œuvre. Elle croit agir dans un cadre exclusivement « européen » ou « multilatéral » quand les autres agissent en fonction de leur intérêt national. Notre pays paye aujourd’hui le prix de sa naïveté et du concept chimérique d’ »Europe puissance », auquel nous sommes les derniers à croire.

Impuissante à penser national et mondial, la France laisse également s’échapper le seul projet géopolitique qui vaille, celui d’une « Europe européenne » qui était celui du Général de Gaulle.

Pour elle, l’heure des choix difficiles est venue.

http://www.gaullisme.fr/2011/11/05/le-g20-illusion-francaise/






Référendum en Grèce

03/11/2011 11:56

Référendum en Grèce


grecbandeau

Cette décision fait suite au sommet européen de jeudi dernier…

Le Premier ministre grec Georges Papandréou a annoncé lundi l’organisation d’un référendum en Grèce et d’un vote de confiance au parlement sur l’accord conclu la semaine dernière au sommet européen de Bruxelles pour effacer une partie de la dette publique grecque. «La volonté du peuple grec s’imposera à nous», a déclaré M. Papandréou au groupe parlementaire socialiste, tout en indiquant aussi qu’il allait demander un vote de confiance au Parlement sur l’accord sur la dette.

Les Grecs «veulent-ils l’adoption du nouvel accord ou le rejettent-ils? Si les Grecs n’en veulent pas, il ne sera pas adopté», a déclaré le Premier ministre.

Une majorité de Grecs opposés aux décisions du sommet de Bruxelles

Des manifestations se sont déroulées vendredi dernier dans de nombreuses villes à travers le pays, à l’occasion des célébrations de la fête nationale, pour protester contre la politique d’austérité du gouvernement socialiste et les conséquences de l’accord européen qui donnent aux créanciers plus de contrôle sur la politique budgétaire du pays, faisant craindre à certains une perte totale de souveraineté.

Un sondage paru le week-end dernier montre qu’une majorité de Grecs jugent les décisions du sommet négatives, 12,6% seulement les jugeant positives. Le sondage, mené par l’institut Kapa Research pour le journal To Vima, a été mené auprès de 1.009 personnes. M. Papandréou dispose d’une majorité de 153 députés au parlement (sur 300 sièges) mais fait face à une montée des oppositions au sein de son propre parti.

Jeudi dernier, au terme d’un sommet marathon, les dirigeants européens ont trouvé un accord avec les banques pour effacer une partie de la dette grecque détenue par les banques créancières du pays. L’accord conclu avec les banques porte sur un renoncement de 50% de leurs créances, soit cent milliards d’euros sur un total d’endettement public du pays de 350 milliards d’euros. Athènes recevra en outre de nouveaux prêts internationaux de 100 milliards d’euros également d’ici fin 2014, dans le cadre d’un programme qui remplace celui de 109 milliards d’euros décidé en juillet par l’UE et le FMI.

Contrôles sur le budget grec

Par ailleurs, dans le cadre de l’accord, 30 milliards d’euros sont réservés aux banques grecques, qui vont beaucoup souffrir de l’opération d’échange de dettes à 50% de leur valeur, étant les plus grosses détentrices d’obligations souveraines grecques. En échange, le pays doit accepter un vraisemblable renforcement des contrôles sur sa politique budgétaire, jusqu’à présenté contrôlée tous les trois mois par une «troïka» où sont représentés les trois principaux créanciers du pays: Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international.

A l’issue de l’accord jeudi, le gouvernement grec a indiqué que des membres de la troïka seraient désormais en permanence en Grèce. La dette de la Grèce s’élève à 350 milliards d’euros, soit environ 160% de son PIB. Selon les termes de l’accord, la dette devrait être ramenée à 120% du PIB d’ici 2020.

Position de Gaullisme.fr

Quoi de plus normal et démocratique que la position de Georges Papandréou. Ce plan européen ne peut réussir en Grèce, comme partout ailleurs, qu’avec l’accord majoritaire des peuples concernés.

Il n’est pas de bonne politique, notamment lorsqu’il s’agit d’une mise en berne de la souveraineté d’un Etat, qu’accompagnée par ceux qui doivent en subirent les effets.

La position du premier ministre grec devrait être prise en exemple dans les autres pays européens. Il convient néanmoins de rappeler que la manœuvre de Nicolas Sarkozy pour passer outre les 53% de Non au référendum de 2005 sur la constitution européenne supranationale n’a pas fait l’objet de « remontrances » d’aucun pays européens, y compris la Grèce.

Comme le dit un lecteur assidu de Gaullisme.fr : « Constatant son incapacité à convaincre ses concitoyens des efforts exigés en contrepartie d’une aide substantielle, le Premier ministre Georges Papandréou ne peut pas être critiqué pour s’en remettre au peuple ».

Alain Kerhervé

JP. Chevènement : L’Europe ne peut pas se faire sans la démocratie

Il n’y pas lieu de s’étonner qu’avant d’engager la Grèce dans une forme de mise en tutelle, le Premier ministre grec, M. Georges Papandreou, ait décidé de consulter le peuple grec.

L’Europe ne peut pas se faire sans la démocratie, il faut donc la réconcilier avec le progrès et la croissance.

C’est bien la critique qu’on peut faire à la politique d’austérité actuelle… Elle conduit tout droit à la récession et c’est cette logique-là qu’il faut inverser pour avoir l’aval des peuples.

Jacques MYARD, Député UMP

Faut-il mourir pour l’euro ?

A l’évidence le Premier ministre grec a décidé de répondre NON à cette question fondamentale compte tenu de l’état de son pays et de la zone euro ; il a décidé de consulter le peuple, provoquant une vague de récriminations plus stupéfiantes les unes que les autres, ces eurolâtres redoutent le rejet de l’euro ; comme toujours ils veulent faire le bonheur des peuples contre leur volonté, au nom de leur utopie !

On a entendu d’anciens députés européens affirmer que c’était là une trahison, une décision irresponsable, on entendait alors de manière subliminale Brecht : » Le peuple a tort, changeons le peuple ! »

Mais enfin quelle est cette cécité économique et politique ? Faut-il être à ce point aveugle pour ne pas comprendre que le système de la zone euro avec ses plans de rigueur à répétition mène inéluctablement tous les pays de la zone à la récession et aux affrontements politiques, voire à la guerre civile, ce qui est une quasi réalité en Grèce !

Réalité d’autant plus inéluctable que l’Allemagne, campant sur ses certitudes monétaires, refuse toute monétarisation de la dette et prône toujours plus d’économies et de sacrifices entraînant la récession et une aggravation de la crise : c’est là un réel suicide !

… La Grèce va sortir de l’euro, c’est une certitude, et le risque systémique est réel. Il est impératif que les gouvernements cessent de se bercer d’illusions sur l’avenir de la monnaie unique, ses jours sont comptés, après la Grèce vont venir l’Italie, l’Espagne et les autres …..

Sarkozy, consterné par l’annonce d’un référendum en Grèce

Nicolas Sarkozy est consterné par l’annonce de référendum faite, à la surprise générale, par le premier ministre grec, Georges Papandréou. Le président français croyait avoir réglé le cas de la faillite de la Grèce et de la recapitalisation des banques lors du conseil européen de mercredi, tout en sachant qu’il fallait renforcer le fonds européen de stabilité financière et s’assurer que l’Italie n’allait pas être gagnée par la contagion de la crise. Soudain, tout est à recommencer.

« Le geste des Grecs est irrationnel et de leur point de vue dangereux », estime un proche du président. Les 8 milliards d’aides du FMI n’ont pas été versées. Il est peu imaginable qu’elles le soient tant que la situation n’est pas éclaircie. La Grèce fera-t-elle défaut entretemps? C’est le scénario catastrophe qui inquiète un visiteur du soir de M. Sarkozy.

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…Et par ailleurs

Si à droite, les responsables politiques dénoncent la décision du premier ministre grec, la gauche, de son côté, affirme dans son ensemble comprendre une telle décision.

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République et candidat à la présidentielle, sur BFMTV/RMC : «C’est un sursaut de dignité dans un monde de dirigeants qui méprisent le peuple et sont consternés quand on consulte le peuple (…). Le sommet de Bruxelles (la semaine dernière) a été une catastrophe. Ils ont oublié deux lois fondamentales : la loi de la légitimité démocratique et la loi de l’économie réelle».

Arnaud Montebourg, député PS de Saône-et-Loire, sur France Info : «Une décision intelligente et justifiée par le fait qu’on n’a pas le droit d’infliger à des populations entières des souffrances, des appauvrissements (…) décidés par des gouvernements sans leur demander leur avis. C’est (aux Grecs) de choisir s’ils veulent garder l’euro au prix de souffrances considérables ou bien (s’ils veulent) une autre stratégie pour leur pays». «Je félicite M. Papandréou pour son courage, (pour) avoir pris une décision de retour vers le souverain, le corps électoral». «Beaucoup de dirigeants de droite européens devraient s’inspirer de cette sage décision»

Jean-Luc Mélenchon, président du Front de Gauche, candidat à la présidentielle : «L’Elysée est consternée quand le peuple est consulté. Au contraire, je me réjouis que douze grèves générales aient contraint M.Papandréou à convoquer un référendum réclamé par le peuple. Je forme le vœu que les Grecs disent non au plan européen de dix ans d’austérité qui plomberaient leur avenir. Ils imposeront ainsi aux dirigeants européens l’obligation de sauver le peuple autant que la monnaie».

Jacques Cheminade, candidat à la présidentielle : «Lorsque les règles les plus élémentaires de la démocratie républicaine sont appliquées, les conglomérats d’intérêts financiers qui constituent l’empire de la City et de Wall Street crient à l’abomination (…). Pour eux, c’est la troïka composée de l’UE, du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne qui doit faire la loi».

Nathalie Arthaud, candidate Lutte ouvrière à la présidentielle : «Organiser un tel référendum est évidemment le strict minimum ! Mais les travailleurs, les chômeurs, les retraités de Grèce et d’Europe ne pourront pas se contenter de donner leur avis si on leur demande : il faudra qu’ils l’imposent, dans la rue, contre les Sarkozy, les Merkel, les Papandréou et tous les capitalistes qu’ils représentent !»

Florian Philippot, directeur de la campagne présidentielle de la présidente du FN, Marine Le Pen, s’est réjoui de la décision de la Grèce d’organiser un référendum sur ce plan, y voyant «une première lueur démocratique dans un pays soumis aux pires pressions depuis des mois maintenant, le peuple se voyant en permanence sommé d’accepter». Dans ce contexte, il a estimé «possible» que le plan prévoyant notamment un effacement de la dette grecque de 50 % «ne voie jamais le jour».

Bernard Accoyer, président UMP de l’Assemblée nationale : «La Grèce doit respecter ses engagements. Sinon elle courrait le risque de troubles sérieux. Jusqu’à présent, la raison et le courage politique l’ont toujours emporté dans l’Union européenne».

Valérie Rosso-Debord, députée et déléguée générale de l’UMP : «En prenant unilatéralement cette décision, pour des considérations de politiques intérieures, M. Papandréou non seulement n’assume pas la mission qui est la sienne mais en plus compromet la finalisation d’un accord dont il a été l’un des premiers défenseurs. (…) On ne change pas de politique et de cheval de bataille au milieu du gué».

Philippe Juvin, députe européen et secrétaire national de l’UMP : «Georges Papandréou veut sauver sa peau à tout prix. Son référendum est un coup de politique intérieure mais il risque de ruiner les efforts de la France et de l’Allemagne grâce auxquels un accord avait été trouvé. L’Europe a besoin de confiance et de décisions fermes, le référendum crée de la défiance et sème le doute. La Grèce veut-elle vraiment être sauvée ?»

François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle et Martine Aubry, première secrétaire du PS, ont estimé dans un communiqué commun qu’«au-delà de la décision qui sera prise par le parlement grec, cette situation traduit un défaut de gouvernance de la zone euro. Bien des difficultés actuelles auraient pu être évitées si l’Europe avait fait preuve de solidarité dès le début des attaques spéculatives contre la Grèce» (…) «L’Europe a agi trop tard, trop faiblement sur le plan financier, et trop durement sur le plan économique et social». «Si cette décision de M. Papandréou entraîne de nouveaux désordres sur les marchés financiers, elle devrait surtout décider les dirigeants européens à prendre enfin les décisions d’engager les réformes structurelles, notamment pour réguler le système financier (…)».

http://www.gaullisme.fr/2011/11/02/referendum-en-grece/






Le 5ème plan de sauvetage de l’euro est toujours aussi bancal

03/11/2011 11:11

Le 5ème plan de sauvetage de l’euro est toujours aussi bancal


Georges Papandréou a bien gâché le G20 de Nicolas Sarkozy. Jeudi dernier, il nous avait vendu le plan signé le matin comme nous ayant préservé d’un cataclysme économique. Pourtant, on constate que comme d’habitude, ce plan ne règle, que la Grèce reste ou non dans l’euro.

Pourquoi les marchés l’ont aussi bien accueilli ?

 


En effet, le moins que l’on puisse dire, c’est que les marchés financiers ont beaucoup apprécié ce 5ème plan de sauvetage de l’euro. Le CAC 40, qui était tombé sous les 2700 points en septembre, a dépassé les 3300 points jeudi, soit une progression de plus de 20% en à peine plus d’un mois, avant de retomber avec le référendum grec. Mais il faut tempérer ce jugement par le fait qu’il était à 4000 points au 1er juillet. Il n’a fait que rattraper la moitié du terrain perdu depuis quatre mois.
Malgré tout, il est un peu surréaliste de voir les marchés célébrer le fait que les banques vont abandonner la moitié de leurs créances sur la Grèce. Pourtant, cela n’est pas illogique. Tout d’abord, il faut savoir que la dette grecque s’échangeait entre 40 et 50% de sa valeur. Les dirigeants européens n’ont fait qu’entériner le cours des marchés. Et cette restructuration diminuait l’incertitude : mieux vaut abandonner 50% d’une créance contre une relative certitude que l’on sera payé.
Avant ce plan et à nouveau depuis la décision de lundi, les créanciers d’Athènes peuvent craindre de perdre l’ensemble de leurs créances tant il est évident que la Grèce ne peut pas les honorer. Le plan de la semaine dernière semblait repousser une issue à l’argentine jusqu’à la décision de Georges Papandréou. Aujourd’hui, on peut se demander si le premier ministre grec ne souhaite pas lui-même revenir sur une politique détestable pour rester dans la monnaie unique.

Rien n’est résolu

 


Pire, un autre foyer fait rage, indépendant de la décision d’Athènes, comme le démontre la courbe des taux à dix ans de l’Italie, qui a repassé le cap des 6%, malgré le rachat de cent milliards d’obligations par la BCE depuis trois mois (dont une part est consacrée à l’Espagne). Les taux italiens sont revenus au niveau qui avait déclenché la panique de cet été, ce qui pose la question de la capacité de l’Italie à financer elle-même sa dette de 1900 milliards d’euros.
En outre, l’augmentation des moyens du FESF reste une promesse totalement vaine pour l’instant et qui ne repose que sur du vent, d’autant plus que l’Allemagne a affirmé mercredi qu’elle ne donnerait pas un euro de garantie supplémentaire. Bref, la seule solution est que la BCE rachète la dette italienne de manière illimitée. Mais il semble impensable que l’Allemagne, le décisionnaire final, accepte longtemps une telle aide sans broncher, et donc la situation est totalement incontrôlable.
D’ailleurs, la plupart des éditorialistes, tout bords confondus, ont bien compris que ce 5ème plan n’est qu’une rustine de plus. Le Point a fait un papier cruel en soulignant toutes les limites. Hervé Nathan, sur son blog, a fait un très bon papier, comparant les dirigeants européens à des shadoks qui creusent des trous. Vous trouverez également ici le débat de France 24 auquel j’ai participé mardi et qui démontre le désarroi les partisans de la monnaie unique.
Bref, rien n’a été réglé la semaine dernière. Une 5ème rustine a été mise en place comme le montre la nouvelle crise ouverte par le référendum grec. Pire, même si les Grecs disaient « oui », d’autres foyers de crise ingérable subsistent : l’Italie ou le Portugal...
Laurent Pinsolle





Référendum en Grèce : fin de partie !

03/11/2011 10:38

Référendum en Grèce : fin de partie !


Depuis des mois, le peuple grec est dans la rue contre l’insupportable austérité de longue durée qu’on voudrait lui imposer. La majorité parlementaire socialiste (sic) s’effrite.

La décision de faire appel au référendum est la seule porte de sortie qu’il reste au premier ministre. Cette décision est logique et démocratique. Elle pourrait certes permettre à l’actuelle majorité parlementaire d’éviter d’être balayée par un nouveau scrutin législatif. Mais aucune majorité politique ne peut de toute façon continuer à tenir le cap de la méga-austérité imposée par la logique folle de l’Union Européenne et de l’Euro comme monnaie unique.

Consternation ! Incompréhension ! Affolement ! Les dirigeants européens, Sarkozy et Merkel en tête, sont évidemment à l’unisson des banques et des institutions financières. Comment oser demander l’avis du peuple grec sur le sort qu’on lui impose !

Il est vrai que l’économie grecque est une sorte d’intermédiaire entre les économies de l’Europe de l’Ouest et les économies du Proche-Orient. Mais c’est bien au peuple grec de décider comment il veut vivre et, si il veut moderniser son économie, d’en décider les modalités et les rythmes.

On a beaucoup daubé sur la Grèce, sur sa fiscalité minimale, sur la corruption généralisée et la pratique systématique des baksheeshs qui la minent. Mais les docteurs Folamour de Bruxelles n’auraient-ils pas du s’interroger au préalable sur son intégration dans la zone Euro ? Mais rien n’était trop beau et trop grand pour le rêve, devenu cauchemar, de l’Euro comme monnaie de fer servant essentiellement les intérêts de l’économie allemande et des pays de l’Europe du Nord, et surtout ceux de la finance européenne mondialisée et des grands groupes investissant en dehors de l’Europe.

En Juillet 2011, on nous annonçait déjà triomphalement que le problème grec était réglé, et les mêmes sirènes viennent de retentir il y a trois jours à peine. Mais rien n’y fera. La vérité est que tous les plans de sauvetage, aux montants babyloniens, aujourd’hui pour la Grèce, demain pour le sud de l’Europe, ne viennent que remplir un tonneau des danaïdes. Les économies de la Grèce, de l’Espagne, du Portugal, de l’Italie, de la France sont asséchées par la logique mondialiste : produire à bas coût dans les pays émergents pour revendre ici au prix fort. Cette logique, que Francis Blanche en son temps eut qualifiée de kolossale finesse, n’a omis qu’un détail : en détruisant le tissu industriel européen, en comprimant partout les salaires, en systématisant le chômage de masse, on a tué la poule aux œufs d’or. Pendant vingt ans on a fait illusion pour maintenir le niveau de vie : pompage de la protection sociale en France, dopage à l’immobilier en Espagne...

Mais nous sommes en fin de partie : les caisses des Etats se vident, comme celle des banques qui ne peuvent plus maintenir des économies en état de respiration artificielle. Les Etats peuvent renflouer les banques, mais qui renflouera les Etats ? Il n’ ya plus que deux solutions : soit l’austérité drastique à la grecque pour tout le monde, soit changer de cap.

Ce qu’il faut, c’est en revenir aux souverainetés monétaires au sein de la zone Euro, et relocaliser par de nouvelles règles d’importation aux frontières de l’Europe, négociées avec les pays émergents sans les précipiter à nouveau dans la spirale de la misère. Il faut un nouveau new deal à l’échelle mondiale. On nous dit : la France ne peut pas faire cavalier seul ! Mais si elle défendait avec vigueur cette perspective, toute la donne politique en serait bouleversée.

Voyez nos gourous de l’économie, voyez nos éditorialistes, voyez nos dirigeants, le candidat socialiste, François Hollande et le proto-candidat président, Nicolas Sarkozy : tous sont incapables de ce changement de cap nécessaire, tous accrochés à la logique de la “rigueur” au lieu de penser l’avenir.

Rassembler les Français, changer de logique : c’est possible et c’est maintenant.

François Morvan, Vice-président de DLR

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Dupont-Aignan devant le peuple en Grèce par dlrtv

http://www.debout-la-republique.fr/Referendum-en-Grece-fin-de-partie.html

 







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